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12 février 2014

Une review de Path of Exile

Classé dans : Article — Mots-clefs : — admin @ 14 h 03 min

Pour ne pas mourir idiot, j’ai profité de la version test de Diablo III proposée par mon compte BattleNet. J’ai donc essayé de jouer les dix niveaux proposés par cette mise en bouche.
Pourquoi « essayé » ? Parce que le serveur d’authentification européen était en carafe. Ça m’a rappelé certains « bons » moments à WoW. Qu’à cela ne tienne, j’étais là pour tester, donc je suis allé sur le serveur américain.

J’y ai monté 4 classes sur les 5 proposées. Dans l’ordre : moniale, chasseuse de démons, barbare et sorcière.

Le jeu est plaisant et pro. Sans aucune originalité (du moins je n’en ai pas vu en 4 chasses au Léoric, donc si y’avait des choses à voir leur version test relève du fail) mais vraiment bien léché visuellement, mécaniquement et graphiquement. C’est bien verni, c’est bien huilé. Mais ce n’est jamais qu’un hack’n’slash ! Un bon défouloir, sans plus. Défouloir pendant lequel, même sur le serveur américain, j’ai subi des déconnexions.

Marrant, j’avais pas ce problème sur ma Playstation il y a dix quinze ans ( [*]), pour quasiment le même jeu…

J’ai donc décidé que je ne donnerai pas le (beaucoup) trop de sous demandé par Blizzard pour me permettre d’aller plus loin dans ce joli hack’n’slash standard et où il faut se connecter difficilement pour jouer solo. Et puis ils ont déjà mon abonnement à WoW, ça va bien.

Mais du coup, j’étais un peu frustré, l’aspect défouloir décérébré et casual me plaisant bien, finalement (plaisir coupable ? Vous avez deux enfants ? Bon, c’est bien ce que je pensais).

Donc, hier nuit soir, aiguillé par de bons échos ici et ailleurs, j’ai testé Path of Exile.
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Déjà, il part sur de bonnes bases : il est free to play. Ça me change des 60€ demandés par Blibli (60€. 400 francs. Je me demande dans quel jeu je serais prêt à mettre une telle somme. A l’instant, seuls deux titres me viennent en tête…  ).

Après un rapide téléchargement, je lance la bête…

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Ah oui, évidemment, c’est tout en anglais. Bon. Je comprends la langue, mais ça me demande quand même un effort, et je joue à un jeu vidéo pour me détendre. C’est pas la faute du jeu, mais c’est un mauvais point pour moi. Cela dit, c’est gratuit.

Continuons. Un nom de compte ? « Jaylini », cette question…

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Ok. On arrive visiblement directement à ma partie préférée dans tout jeu de rôle, quel que soit le support : la création du personnage. En cliquant sur une des silhouettes patibulaires que j’aperçois dans cet entrepont, elle s’avance vers la lumière et se présente. Chaque silhouette correspond à une classe de personnage que les habitués des univers de fantasy n’auront aucun mal à décrypter d’un coup d’œil. Ces personnages ont en commun d’avoir été exilés (EXILE §) vers une contrée… Où l’on envoie tous les exilés, ce qui s’avère pas folichon. Pas grave, chacun dans son style est confiant dans ses capacités à faire son trou n’importe où. Mais tout de suite, l’ambiance change de Diablo : on ne joue pas un héros mais un repris de justice. Et au lieu de jolis lavis sur parchemin on a un entrepont en pleine tempête dans une 3D réaliste mais honnête.

J’hésite un peu. D’habitude, je me lance sans réfléchir vers la rogue. Mais d’une part, LE rogue disponible est un petit individu maigrichon avec qui je n’ai pas forcément envie de passer des dizaines d’heures dès fois que le jeu me plairait – oui, visuellement j’ai tendance à préférer les filles en particulier dans les univers d’heroic-fantasy où les armures sont très « étudiées ».

D’autre part j’aime beaucoup la présentation de la sorcière, et puis y’a un duelliste aussi, classe assez rare (de base en tout cas) pour être remarquée, et dont j’aime bien le style.

Pas de changement de sexe possible. Je fais finalement un compromis et choisis la ranger. De toute façon, c’est qu’un test…

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12 HEURES PLUS TARD

Je sens que je vais y passer un certain temps…

Bon, pour la base, c’est un hack’n’slash de facture très classique, évidemment moins lissé que Diablo III, notamment au niveau de l’interface. L’écran de jeu ressemble à Diablo II, d’ailleurs, paraît-il (je n’y ai jamais joué). Je vous laisse juges :

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Graphiquement, ce n’est pas éblouissant, mais pas trop vilain non plus. Une 3D réaliste et donc un peu fade – d’autant que l’ambiance générale du début n’est pas franchement de l’ordre de la franche rigolade. J’ai néanmoins, dans ce contexte, été très impressionné par les vaguelettes qui viennent s »écraser sur une plage. Mais bon, c’est peut-être juste le breton en mal d’embruns qui parle.

Les ennemis sont, pour ce que j’en ai vu, redondants. En gros, deux-trois types d’adversaires par zones. Dans la toute première, par exemple, y’a des humains cannibales, des zombis et des crustacés. Point. Les humains ont quand même heureusement le droit à des skins variées, reprenant celles des classes de PJ.

Sur ces bestioles, j’ai looté des trucs. Force est de constater que les butins participent à l’ambiance. Point d’épées de vérité ou de baguette de sureau ici, du moins au début. On est des rescapés dans un monde hostile et inconnu, et ça se sent. Un bouclier ? Ce qui reste d’une barque. Une dague ? Non, mais un tesson de verre sur un bout de bois fera l’affaire. Une ceinture de cuir ? Nenni, tout ce que je trouve pour commencer c’est de la ficelle. Clodo-fantasy.

L’économie du jeu suit la même logique et fonctionne sur le principe du troc. Tu ramènes un des trucs cités au-dessus ? Tiens, voilà un bout de parchemin. Combines-en 5 et tu obtiendras un parchemin de sagesse, qui est un peu la pièce de cuivre de ce jeu (et qui, accessoirement, permet d’identifier les objets magiques). Au fait, il me plairait bien, ce carquois que tu proposes, marchand. Ok, ce sera une orbe de transformation. Une quoi ? Et ainsi de suite. Du coup, au début, on hésite entre garder les parchemins et orbes comme monnaie d’échange ou les utiliser pour améliorer son piètre matos, mais j’y reviendrai. Parlons du cœur de tout hack’n’slach : la baston, et donc le build.

Une partie vient du stuff, bien sûr, qui prodigue des caractéristiques limpides tel que protection, agilité, bonus aux dégâts, régèn… Jusqu’à ce qu’on gagne notre première gemme. Rouge, bleue ou verte, elle s’intègre dans les châsses correspondantes sur les pièces d’équipement qui en sont (plus ou moins bien) pourvues. Mais qu’est-ce qu’elles font, au fait ? Elles donnent accès à des compétences actives (des sorts, quoi). C’est-à-dire que si je veux faire une nova de givre, je trouve la gemme qui va bien, je l’enchâsse dans un emplacement de la bonne couleur (sur n’importe quelle pièce d’équipement, pas chiante), et je la range dans l’un des 8 emplacements de compétence active disponible (et modulables. Par défaut, ce sont les 3 boutons d’une souris standard et Q, W, E, R, T).

Et voilà, ma ranger peut faire une nova de givre (?) d’un clic (ou, en l’occurrence, d’un « A », car j’ai réservé la souris aux compétences d’archerie). Mais c’est pas fini car, à l’instar des materias de FFVII, non seulement ces gemmes gagnent des niveaux – juste en étant équipées, ça monte tout seul en cassant du méchant – mais en plus, en les plaçant stratégiquement à côté de gemmes de soutien sur des châsses liées, on peut carrément customiser le sort d’origine ! Pour continuer sur notre nova de givre, je peux donc par exemple lui adjoindre une gemme d’accroissement d’aire d’effet. Et c’est toujours pas fini, car certaines gemmes de soutien servent de déclencheur lors d’un événement particulier : prise de dégâts, coup critique, etc. Ce qui peut donner une nova de givre lancée uniquement lorsque je suis stun… En résumé, y’a beaucoup, beaucoup de possibilités sur les compétences actives, si tant est que l’on trouve le bon équipement. Mais là encore, on peut jouer dessus.

J’en reparlerai plus tard, car je viens de passer mon premier niveau, et une petite icône m’invite à distribuer mon premier point de compétence passive. D’accord, en tant que ranger, je vais avoir le choix entre une précision accrue et une augmentation de vitesse de déplacement, un truc comme ça ?

Nenni. Ô combien nenni.

Je clique et je tombe sur le sphérier de FFX. En considérablement plus grand. Oui.

C’est-à-dire qu’en fait, la classe que l’on choisit au départ ne définit que le point d’entrée sur le sphérier l’arbre des compétences passives (au nombre de 1300. Wé. Bon, une bonne partie d’entre elles ne sont que de l’augmentation de caractéristique, mais quand même). Ce qui signifie que si je veux faire de ma ranger une magicienne qui se bat à la hache à deux mains, je peux.

Zéro contrainte, totale liberté. Comme dans The Secret World.

L’unique bémol viendra de la frustration d’avoir atteint le niveau 100 et donc de ne plus avoir de point à dépenser dedans.  :(

Pour finir, je vais vous parler en deux mots du craft. Je l’ai dit plus haut, foin des traditionnelles pièces d’or, tout se fait au troc. Les éléments que vous ramènerez vous seront dans la plupart des cas (passés les premiers niveaux) échangés contre des fragments d’orbes. Ces orbes vont vous servir à modifier, voire créer un objet magique à convenance. Améliorer la qualité, modifier voire ajouter des effets ou des châsses, les possibilités sont nombreuses tant que l’on parvient à jongler entre les orbes, et à les échanger au mieux.

Ajoutez donc à cela les gemmes à sort qui vous plaisent, soutenez le tout grâce au build de votre choix sur l’arbre des compétences passives, et vous avez votre personnage, dans un hack’n’slash au squelette éprouvé et aux innovations furieusement addictives pour tous les fans de build (et gratuit ! La boutique c’est que du cosmétique !).

Je n’ai pas touché au multi, ce sera peut-être l’occasion d’un autre post quand j’aurai trouvé des copains ! :)

* « Dans tout vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé. » Terry Pratchett

Pour discuter de l’article, c’est ici : http://www.raphp.fr/fofo/viewtopic.php?f=2&t=2442

4 février 2014

Let’s Play Hearts of Iron III (9)

Classé dans : Article, Let's Play — Mots-clefs : — admin @ 20 h 40 min

Partie 9 : L’Axe prend forme

Partie précédente : http://raphp.fr/blog/?p=467

Mai 1938

La vie se déroule paisiblement dans le Royaume d’Italie. Les fascistes dirigent, les paysans travaillent dur dans les champs, les ouvriers se tuent à la tâche, les soldats s’entraînent péniblement, et les chercheurs cherchent.

3 technologies sont découvertes au début mai, libérant 3 nouveaux postes de recherche. C’est le moment de booster notre production de ressources:

Acier, matériaux rares et ravitaillement seront bientôt produits en plus grandes quantités.
Les bases de la machine de guerre italienne étant assurées, nos prochaines recherches porteront sur l’amélioration de l’équipement et de l’armement de notre infanterie.

Juin 1938

Après 11 mois de guerre en Chine, le Japon met à bas un autre adversaire:

La progression de leur armée est relativement lente, mais le Japon a liquidé deux ennemis mineurs, progresse contre un 3è, et devrait sous peu s’attaquer au gros morceau, les Nationalistes.
Un mauvais présage cependant – le débarquement japonais sur la côte, près de Shanghai, a finalement été entièrement repoussé, le corps expéditionnaire japonais étant vraisemblablement perdu.
Cette maudite guerre de Chine sera longue, très longue. Peut-être même trop longue – idéalement, le Japon devrait en avoir terminé avant la fin 1941, afin de pouvoir consacrer le gros de ses ressources à la lutte contre les USA et autres Alliés…

Juillet 1938

Alors que les techs améliorant notre production de ressources sont finalement découvertes, nous avons plusieurs slots libres. Nous optons cette fois pour le volet militaire:

Les 4 techs boostant l’infanterie, soit le gros de nos forces armées. Il s’agit des techs 1938; le prochain niveau vient en 1940, et idéalement il faudrait s’efforcer de les rechercher avant d’entrer en guerre contre la France – donc avant mi-1940.

Août 1938
Les techs 1938 de sous-marins étant découvertes, nous pouvons compléter la réorientation de notre recherche:

Le développement des techs anti-aériennes de notre marine royale – le seul élément des bateaux dont nous disposons qui peut effectivement être upgradé sur les navires existants.

Enfin, un grand jour pour l’Italie, et pour le monde!

Notre proximité idéologique avec l’Axe a toujours été totale, mais notre neutralité était trop haute pour que l’Allemagne puisse nous inviter dans sa faction. Suite à l’Anschluss, la neutralité italienne avait chuté; la voilà désormais à 24%, soit en dessous de la barre limite de 25% qui bloque l’entrée dans une faction. Hitler n’attend pas.

La réponse de Mussolini est peu surprenante…

Les conséquences directes pour l’Italie ne se font pas attendre:

Nous perdons les grands avantages de la neutralité en matière de contre-espionnage – avantages d’un intérêt très limité -, mais nous gagnons d’un coup +10% d’efficacité en recherche – la découverte des technologies est désormais nettement plus rapide. Vu le peu de technologies que nous pouvons rechercher en parallèle, comparé à nos ennemis, c’est une excellente nouvelle!

Incorporée dans l’Axe, l’Italie peut enfin voir la situation de nos alliés.
La situation militaire aux frontières allemandes:

On appréciera avec quel mépris la Tchécoslovaquie est traitée – elle sera absorbée sans tirer un seul coup de feu, et Hitler (ou l’AI  ) le sait.

La situation japonaise est très intéressante. Du côté de la Mandchourie et de la frontière avec l’URSS:

Peu de troupes en défense. Si Staline décidait d’attaquer for ze lolz, le Japon serait très mal pris. Notre seul espoir réside en la parano de Staline, qui en fait un type d’une prudence extrême, et qui n’osera pas backstabber le Japon de peur que ce soit un piège.

La frontière avec la Chine, ou plutôt le front, vu qu’il y a une guerre brutale en cours:

Le P montre l’emplacement de Pékin.
L’armée japonaise est visiblement en infériorité numérique et n’a pas l’air d’avoir avancé depuis plusieurs mois. En fait, en regardant la carte de près, les flèches vertes indiquent un repli partiel des troupes japonaises et des avancées ponctuelles des forces chinoises. Cette guerre-ci est au mieux poussive, et a l’air mal partie…

Observons aussi la composition de nos armées. Tout d’abord l’armée de terre:

L’armée allemande est correcte, bonne taille pour cette date, avec une portion substantielle de divisions de garnison, qui seront visiblement employées pour l’occupation des futures conquêtes nazies.
Le Japon a des effectifs ridiculement faibles. On peut supposer qu’une partie de ses troupes ont été prêtées au Manchukuo et surtout au Mengkukuo, mais ils ont de toute manière dû subir des pertes significatives contre la Chine – la liquidation du corps expéditionnaire lancé sur Shanghai, probablement. Bref, le Japon a au plus 200 brigades sur le front chinois, alors que la Chine nationaliste pourrait en avoir près de deux fois plus… J’espère au moins que le Japon n’a pas envoyé de garnisons au combat et laissé son infanterie pour défendre les îles.

La situation de la Marine est plus classique et attendue:

Rien à redire sur le Japon. Il a sa puissante marine de départ, avec des porte-avions et des transports de troupes en abondance. Par contre, il devrait idéalement construire encore plus de porte-avions pour faire face à l’US Navy plus tard; mais vu la situation en Chine, je suppose que le Japon doit plutôt être en train de construire de l’infanterie en masse.
Dans un pareil contexte, j’espère franchement que le Japon n’attaquera pas les USA en décembre 1941 mais attendra une année, ou plus. Hélas, je crains que l’AI ne soit scriptée pour attaquer à une période bien définie.

La situation de l’aviation:

Moins glorieuse que la marine, clairement, mais qui correspond bien à la situation historique en 1938. L’aviation était encore considérée comme d’une importance réduite par la plupart des stratèges, et les modèles d’avions disponibles étaient encore assez médiocres. L’Allemagne et le Japon seront les principaux pourvoyeurs, vu que l’Italie ne compte guère développer ce volet.
L’Allemagne se concentre sur les intercepteurs – afin de repousser les bombardiers ennemis -, sur les bombardiers tactiques – bombardant les formations ennemies au sol – et le support – spécialisés en attaque en piqué, et redoutables pour attaquer des blindés. Le Japon, pour sa part, a une composante CAG (Carrier Air Group) non négligeable, ce qui est logique vu qu’il s’agit de l’aviation chargée sur porte-avions.

L’accession à une faction spécifique permet à l’Italie de bénéficier des quelques ressources stratégiques contrôlées par d’autres membres de l’Axe:


Une quinzaine de ressources, qu’on trouve dans 2 ou 3 provinces sur la planète, offrent des bonus spécifiques au pays qui la contrôle – ainsi qu’à son alliance ou sa faction.
En général, les Alliés sont les mieux fournis – particulièrement après l’entrée en guerre des USA.
L’exemple choisi montre que les 2 provinces industrielles fournissant des roulements à bille de pointe augmentent la capacité de réparation du pays – donc la construction ou la réparation des équipements d’une province (port, DCA, industrie, …) et la réparation des avions et navires.

Enfin, le point peut-être le plus déterminant de tous. Nous pouvons enfin voir quels objectifs de guerre l’AI allemande a choisi pour l’Axe dans cette campagne. Pour mémoire, nous devons atteindre 12 de ces 15 objectifs pour gagner la partie:

Pour être franc, à cette minute, je sais déjà que je ne pourrai pas gagner. Tout au plus puis-je espérer prolonger la guerre jusqu’en 1947 et tout faire pour éviter que les Alliés ou le Comintern n’atteignent 12 de leurs objectifs (que j’ignore, pour couronner le tout…).
Sur ces objectifs, il y en a certains que je peux directement remplir – à commencer par Malte, au milieu de la Méditerranée, qui est purement un objectif italien. Je peux essayer d’occuper Gibraltar, même si ça me semble mois évident maintenant que les Républicains ont gagné en Espagne. Le contrôle de Paris est gagné d’avance – à condition de repousser tout débarquement allié ultérieur, en 1942 ou après. Les objectifs de Leningrad, Moscou et Barbarossa (qui impliquent d’occuper le gros de l’Europe de l’Est jusqu’à Moscou) dépendent a priori de l’Allemagne, mais l’Italie pourra aider en envoyant des divisions sur le front russe et en jouant habilement. Si nous arrivons à compléter ces objectifs, l’objectif Stalingrad sera aisément atteint peu après – les troupes soviétiques étant en déroute. Cela fait 7 objectifs crédibles en Europe.
Les 2 autres objectifs européens, Londres et Sealion (occupation de toutes les îles britanniques) semblent difficiles à atteindre, vu qu’il faudrait arriver à envoyer la Royal Navy par le fond. De toute manière, ils ne sont envisageables qu’après avoir anéanti l’URSS, donc en fin de partie.
Enfin, il y a 6 objectifs en Extrême-Orient et dans le Pacifique, qui relèvent essentiellement pour ne pas dire uniquement du Japon. Shanghai, Singapour, Batavia (Djakarta) et Manille semblent réalistes à première vue – le Japon y est arrivé IRL. Port Moresby (en Papouasie) et surtout Honolulu sont nettement moins évidents et sont surtout envisageables par un joueur humain. Surtout, vu la prestation du Japon en Chine, on peut se demander s’il est en mesure d’atteindre même un seul de ces objectifs. Idéalement, la marine italienne devrait lui donner un coup de main, mais il faudra qu’elle survive à la première partie de la guerre, et que l’URSS soit détruite; suite à quoi il faudra avoir le temps d’aider dans le Pacifique – en espérant que le Japon n’aura pas succombé aux USA. Sans compter que la marine italienne est probablement un élément déterminant d’un éventuel assaut contre la Grande-Bretagne, mais ne peut faire les deux à la fois.
Cette partie va être intéressante

Septembre 1938

Sitôt entrée dans l’alliance, l’Italie reçoit une demande du Japon:

Ces espèces de gros malins comptent jouer aux pique-assiettes, en recevant à l’œil nos ressources chèrement produites…
Vu leur situation assez pitoyable sur le terrain, et vu l’importance cruciale qu’ils ont dans la victoire finale, nous n’avons guère le choix et acceptons.

La recherche italienne progressant, nous choisissons la prochaine tech à mettre au point:

Dans la section « gros bateaux », il y a bien peu de techs que nous pouvons nous permettre de rechercher. Comme de toute façon nous ne comptons pas construire plus de navires – à part d’occasionnels transports et sous-marins -, ce n’est pas surprenant.

Les nuages s’amoncellent en Europe, et la paix devient toujours plus précaire:

L’entrée de l’Italie dans l’Axe a permis à Mussolini de jouer les intermédiaires et de faire accepter aux Alliés les demandes d’Hitler – annexion des Sudètes. C’est sans doute une grossière erreur de la part des Alliés, vu qu’il s’agissait là de provinces montagneuses et bien fortifiées par la Tchécoslovaquie, qui auraient pu représenter une bonne ligne de défense en cas de guerre (d’autant que l’armée tchécoslovaque n’est pas mauvaise, bien que réduite). Mais l’AI est scriptée pour respecter le déroulement historique, y compris les erreurs et les fautes les plus flagrantes.

Nous voici désormais dans la dernière ligne droite avant la conflagration mondiale. On peut donc s’attendre à encore plus de provocations gratuites de l’Axe au cours du prochain épisode ;)

Pour discuter de l’article, c’est ici : http://raphp.fr/fofo/viewtopic.php?f=2&t=2335

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