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29 août 2013

Let’s play Hearts of Iron III (4)

Classé dans : Article, Let's Play — Mots-clefs : — admin @ 8 h 26 min

LET’S PLAY HOI3 – Eja, eja, alalà

Partie précédente : http://raphp.fr/blog/?p=247

1er janvier 1936

Les préparatifs sont terminés, nous pouvons enfin lancer le jeu.
Ces premiers épisodes seront relativement détaillés, voire fastidieux, notamment en screenshots, afin de voir le plus possible les divers fonctionnements du jeu.

Dès le début de la partie, notre première bataille commence:

2 divisions de 2 brigades miliciennes à l’attaque – objectivement, j’aurais pu les réunir en une seule division de 4, face à des forces équivalentes.
Evidemment, l’ennemi dispose de l’avantage défensif – les petites icônes en haut de la fenêtre de la bataille indiquent notamment le franchissement d’une rivière, donc malus pour l’Italie, et un malus dû au temps pourri, sans compter le fait que l’adversaire a eu du temps pour préparer ses tranchées. Tous ces modificateurs sont repris en bas à gauche dans les tooltips décrivant les stats des divisions italiennes et éthiopiennes.
En plus, les milices éthiopiennes ont un officier plus compétent que l’Italien ( :hehe: ).
Le niveau d’organisation des milices est calamiteux, et les deux camps sont au même niveau – soit dit en passant, je ne vais pas gaspiller mes savants à améliorer les techs propres aux milices, je me concentrerai sur l’infanterie. A vue de nez, je vais donc perdre cette bataille, vu que les malus et bonus sont en ma défaveur et que les troupes ont une résistance égale. Pas grave, personne ne semble défendre la province d’à côté, et d’autres troupes italiennes arrivent de la côte en renfort.

HOI3, comme CK2 ou EU3, est un jeu complexe où il vaut mieux être multi-tâches. Alors que les armées sont en marche et que la baston fait rage, dès les premières heures de jeu, regardons un peu notre bilan en ressources, qui peut enfin apparaître plus clairement maintenant que la partie est lancée:

La perte quotidienne est significative en énergie. Le pétrole puis l’essence sont directement dérivés de la production d’énergie et, en dernier recours, c’est celle-ci qui fera tourner notre machine de guerre (ou pas).
Par chance, nous avons un très léger surplus financier – faible car nos choix politiques, notamment l’économie de guerre, limitent la force de travail et donc la production de richesses. Ce gain modeste d’argent nous permet, le cas échéant, d’acheter des surplus en énergie dans des pays proches.
En l’occurrence, le chef de guerre du Guangxi (sud de la Chine) est prêt à nous fournir du charbon à vil prix :gene:

Après quelques jours de guerre (et de jeu), il s’avère que la production de métaux est elle aussi trop limitée. Seule la production de matériaux rares est positive:


Nous allons donc passer les premières semaines de jeu à tenter de trouver un équilibre entre achats de charbon (et d’acier dans une moindre mesure) et vente de matériaux rares destinés à financer en partie nos achats.
La production de ravitaillement (supplies) semble déficitaire, mais c’est essentiellement parce que nous envoyons de gros stocks en Ethiopie pour la durée de la guerre. Lorsque nous rapatrierons une partie de nos armées en Méditerranée, ce problème ne se posera plus.

D’autres pays ont beau être en paix, ils ne perdent pas leur temps:

Le Front Populaire l’emporte en France. Un des rares évènements historiques qu’on peut choisir pour le pays, disponible dès le tout début du jeu.

Parallèlement, nous débusquons un espion lithuanien à Rome. Il faut dire qu’au début du jeu, chaque pays a des espions infiltrés dans différents pays des environs – que cela ait un intérêt ou non d’ailleurs; autant dire que la Lithuanie n’a pas grand-chose à craindre de l’Italie :perv:

Enfin, après une semaine, nos troupes occupent une province ennemie:


Les rayures épaisses représentent la puissance occupante, les rayures fines le propriétaire « légitime ».
Le corps de montagnards a fait du bon boulot dans un terrain escarpé et hostile. Certes, la résistance a été nulle, ce qui aide à avancer rapidement :]

Après avoir occupé sans coup férir une première province éthiopienne, nos vaillantes troupes s’avancent là où personne n’était jamais allé auparavant – ok, où aucun Italien n’était jamais allé…


Entre les colonies anglaises du Soudan et Djibouti (colonie française), 2 vastes provinces éthiopiennes s’étendent. Nous séparons donc nos troupes, une division de 2 brigades de montagnards d’un côté, une division complète d’infanterie de l’autre.

Pendant ce temps, la première bataille de la partie s’achève:

Comme prévu, par une défaite. On constatera néanmoins les pertes humaines réduites. Dans HOI3, les unités sont liquidées principalement lorsqu’elles sont encerclées et ne peuvent plus fuir – IRL, la division entière ne serait sans doute pas massacrée, mais finirait dans quelque camp de prisonniers de guerre ou goulag.
Précisons aussi que j’ai volontairement fait retraite et causé la défaite. Le niveau d’organisation de mon armée baissait bien plus vite que celui des troupes éthiopiennes, il était donc préférable d’arrêter les frais tout de suite, plutôt que d’attendre que son organisation tombe à 0, ce qui en aurait fait une cible bien plus tentante pour une contre-attaque ennemie.
La division de milice défaite va être renforcée sous peu par une véritable infanterie digne de ce nom, qui vient de la côte somalienne. A l’ouest, l’autre division de milice continue sa marche vers l’Ethiopie, pour l’instant sans opposition.
Au passage, on notera en sélectionnant la division battue qu’elle ne peut engager de combat pendant plusieurs jours, suite à la précédente bataille – ce qui ne l’empêche pas de se déplacer, toutefois. Une technologie permet de réduire d’un jour par niveau ce délai dans la suite des opérations offensives.

L’attaque par l’Erythrée se poursuit, et comme attendu se montre nettement plus efficace que l’attaque par la Somalie:

Les misérables milices éthiopiennes ne tiendront pas longtemps face à l’infanterie – ne serait-ce que parce qu’elles n’ont pas le tiers de notre niveau d’organisation.
En passant, on peut voir l’équipement et les stats des diverses brigades. On constate que même l’infanterie est modestement pourvue – le modèle de fusil des divisions régulières de l’armée royale italienne date de la toute fin du XIXè siècle…

Parfois, l’AI fait un peu n’importe quoi au niveau des échanges commerciaux:

Le Brésil propos de nous vendre de l’acier, et annule l’accord 3 jours plus tard…

Au sud, une première province est occupée par la garnison de Somalie:

Il s’agit toutefois d’une vulgaire milice, qui ne tiendra peut-être pas face à la contre-attaque d’une division d’élite de l’infanterie éthiopienne.

A noter qu’il est possible d’attaquer depuis plusieurs provinces à la fois; toutefois, les attaques complémentaires ne participent pas forcément à la bataille – elles attendent en réserve et ont une chance de pouvoir rejoindre la baston dans l’heure qui suit. La milice éthiopienne en renfort a 0.20% de chance, donc si tout se passe bien, mes milices arriveront à épuiser l’infanterie éthiopienne avant que les renforts n’arrivent, et pourraient gagner la bataille (et continuer à occuper le terrain).

La première décision que peut prendre l’Allemagne:

Prise dès janvier 1936. L’AI suit généralement le déroulement historique, à quelques mois près.
Cela a des conséquences pour les Alliés – le niveau de menace de l’Allemagne augmente sensiblement et leur degré de neutralité se réduit aussi. La guerre se rapproche, un peu.

Après 11 jours de jeu et quelques accords commerciaux, voyons la situation sur le front des ressources:


Nos réserves de charbon, d’acier et de pétrole diminuent de jour en jour, et seule notre réserve d’acier survivra jusqu’en décembre. Ooops…
Comme la pénurie qui menace en pétrole dérive directement du manque de charbon, nous allons profiter de notre balance financière positive en pour faire notre marché en Allemagne (autant commercer avec de futurs alliés, plutôt que d’acheter notre charbon en Angleterre :langue3: ).

Au sud de l’Ethiopie, les renforts éthiopiens entrent en action et nous décidons de faire retraite plutôt que de perdre la bataille avec une division totalement désorganisée:

On voit aussi sur la droite qu’une armée éthiopienne s’apprête à envahir une de nos provinces non défendues en Somalie. En urgence, nous détournons une division en défense.

Au nord, la progression italienne est irrésistible – bien que plutôt lente vu le terrain et le manque de routes:

Toute la frontière est en nos mains, au total 3 provinces, et les milices locales fuient devant nous.
Pour les curieux, la tache bleue à l’est, c’est la colonie française de Djibouti.

A l’inverse, au sud, nous avons momentanément perdu la province récemment conquise:

La poussée italienne ne faiblit pas:

Encore et toujours, nous enfonçons les armées locales, bien moins entraînées et organisées.

Parfois, il arrive aussi qu’une armée rencontre un QG (HQ) isolé, seul, sans aucune brigade pour le soutenir:


Dans un tel cas de figure, pas de combat, le QG est mis en déroute dans l’heure. S’il est isolé et encerclé, il est éliminé.

Après 2 semaines de jeu, une nouvelle petite icône apparaît en haut de l’écran.
Le croiseur en construction dans la fenêtre de production est terminé:

On peut choisir dans quel port le baser.
Pour le moment, je ne vais pas me prendre la tête, et je le mets à Gênes, le groupant avec une escadre existante.
En regardant la fenêtre d’info de l’escadre, on note un détail intéressant. Le nom en rouge de l’amiral à sa tête indique qu’il n’a pas les capacités pour diriger une escadre aussi grande – il est limité à 6.
La hiérarchie est différente dans la marine, où les rangs déterminent non un arbre de commandement mais simplement le nombre de bateaux pouvant être dirigés sans malus par un amiral.
On réarrangera les flottes, leurs amiraux – voire les rangs desdits amiraux – plus tard, lorsqu’une guerre maritime menacera vraiment, autrement dit vers 1939, quand on refera en bloc la totalité de la hiérarchie de l’armée, de la marine et de l’aviation.

Au sud de l’Ethiopie, on patauge toujours dans la mélasse:

Les mouvements de troupes italiennes sont en rouge, de troupes éthiopiennes en bleu.
Nous avons perdu la province que nous avions occupée, et notre division fait retraite en Somalie. Plus à l’est, il y a même eu une incursion des milices ennemies en territoire italien. Comme une division d’infanterie va y mettre bon ordre, la milice repart sagement chez elle.
Addis Abeba, la capitale ennemie au nord-ouest, est bien loin de la ligne de front…

Toutefois, l’avantage d’avoir un quart de notre armée qui mouline face aux 2/3 de l’armée éthiopienne, c’est que les 3/4 de nos troupes peuvent enfoncer le tiers restant:

Les milices paniquent face à l’avancée italienne au nord. Une partie des divisions du sud part en catastrophe vers la capitale, nous permettant enfin d’avancer au sud sans opposition sérieuse..

Et finalement, une troupe de 2 brigades de chasseurs alpins égarés en Afrique équatoriale arrive à destination:

Bientôt renforcée par une division complète d’infanterie, elle emporte la bataille. La route vers la capitale est ouverte, et la reddition éthiopienne n’est plus qu’une question de jours. La bataille commençant à la minute où l’armée franchit la frontière, lorsque les batailles sont vite finies, les envahisseurs doivent encore terminer leur déplacement; il faut donc encore compter le reste du trajet jusqu’au coeur de la province envahie pour en prendre officiellement possession, ce qui prendra encore près de 2 semaines dans ce cas.

Le premier mois de jeu arrive à sa fin. La conclusion de cette guerre se fera au prochain épisode.

Les guerres futures ne feront évidemment pas l’objet d’un tel niveau de détail, les principes généraux ayant déjà été exposés.

Pour discuter de l’article, c’est ici : http://www.raphp.fr/fofo/viewtopic.php?f=2&t=2335

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